Je vois un insondable trou, un
cri buvant mon âme,
Un puits vide d’un terrible
manque, arraché à la perfection d’une trace,
J’entends le bruit d’un orfèvre
faisant une chaine de mes entrailles.
Ô toi, magnifique enfant de la
prairie céleste, indique moi le chemin ?
Rondeur imparfaite d’une courbe
rectiligne, angle tendant la main,
Misère d’un jour de printemps
sans feuille, sans chant, sans chaleur,
Sans le moindre sourire d’un enfant,
juste une larme coulait !
De cette cime souterraine, je
veux me jeter pour me libérer,
Sentir la légèreté de l’air sur
mon corps, les caresses des épines,
La sensation insatiable d’un
âtre, d’un feu bleu comme les rayons de la terre,
Où Perséphone m’attend pour une
nuit éternelle où le sexe deviendra hymne.
Hymne d’un éternel retour à la
source intarissable d’une jeunesse potentielle
Dont nous ne connaitrons ni le
sens ni le goût : honte à moi !
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