J’ai mal au cœur et pourtant j’ai le cœur lourd de toi.
Je n’arrive à concevoir d’autres lignes que cet horizon que
tu me dessines,
Pourquoi devrais-je trembler si de l’indéterminé la vie
s’abreuve ?
Les oiseux volent bas dans mon âme, et le pouls est un peu
trop rapide pour que quoique ce soit puisse s’égayer.
Je n’ai ni le rire, ni la technique possessive du funambule,
je trébuche à chaque avancée, et je me demande si cette corde a encore un sens.
Ouvres moi la voie droite et certaine sur laquelle je dessinerai de mes larmes
amères les rêves de mes enfants, de mon avenir.
Je ne vois qu’un vide, un trou, un trou dans lequel je suis
tombé, dans lequel je resterai.
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